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L’ocytocine et l’endorphine, le cocktail gagnant

Je suis sûre que chez vous, c’est la maison du bonheur. Ou que ça va bientôt le devenir après avoir lu cet article ! 😉

Aujourd’hui est la journée idéale pour parler des hormones du bonheur. J’ai envie de vous parler de l’ocytocine, cette hormone naturelle fascinante.

On l’appelle l’hormone de l’amour. Elle jouerait un rôle dans les comportements sociaux, la reconnaissance sociale, l’empathie, l’anxiété, l’orgasme, les comportements maternels… L’ocytocine est également une entraineuse d’endorphine, l’hormone du bonheur. Quel cocktail !

Pour notre plus grand plaisir, nous fabriquons de l’ocytocine tout le temps en petite dose. Le toucher, le soin aux autres, être amoureux, être en présence de quelqu’un, même un simple contact purement bienveillant provoque une production d’ocytocine. Le seul moyen d’empêcher la sécrétion est de se détester l’un l’autre et de se détester soi-même.

L’ocytocine et l’instinct maternel

 

Cette hormone est aussi sécrétée par la mère et par le bébé en très grande quantité pendant l’accouchement et juste après la naissance. Associée à l’endorphine (hormone connue pour ses effets analgésiques et euphorisants), elle provoque les contractions et protège les bébés de la douleur. 

Michel Odent, obstétricien et chirurgien français, dit que c’est une « hormone timide » qui n’aime pas le grand public. C’est à dire qu’il faut que l’accouchement ait lieu dans l’intimité pour qu’une quantité suffisante d’ocytocine soit sécrétée. D’où cet engouement pour l’accouchement naturel à domicile et le développement des maisons de naissance qui proposent des accouchements physiologiques dans un environnement respectueux et chaleureux. Et non, ce n’est pas qu’une mode. Il y a une raison biologique à tout ça !

Grâce à cette sécrétion importante d’ocytocine, le besoin d’attachement du bébé est au top dès la naissance. Le pire pour le bébé serait alors de le priver de tout contact avec ses parents.

Durant l’allaitement, c’est encore l’ocytocine qui favorise le processus. Et à chaque tétée, elle stimule l’attachement entre la mère et son enfant. Je ressens encore ce flux d’énergie positive qui m’envahissait à chaque tétée. Ah…. Nostalgie !

Mais rassurons-nous, même pendant la prise de biberon, nous pouvons sécréter de l’ocytocine. Ce ne serait pas juste sinon ! Le Dr Brazelton, pédiatre américain, insiste bien sur l’importance du regard échangé avec l’enfant. En effet, le plaisir de nourrir associé au plaisir de se regarder boostent la production d’ocytocine et favorise l’attachement également.

Prescription de câlins et de rires obligatoires

Voici votre prescription pour les jours à venir.

1. Votre objectif : 12 câlins ou contacts physiques affectueux par jour

Comme le dit si bien la thérapeute familiale Virginia Satir: « Nous avons besoin de 4 câlins par jour pour survivre. Nous avons besoin de 8 câlins par jour pour l’entretien. Nous avons besoin de 12 câlins par jour pour notre croissance. »

Prenez votre temps pour faire un câlin et respirez profondément. L’ocytocine met au moins 20 secondes à être sécrétée, à inonder le cerveau et à calmer le stress. 20 secondes, c’est la durée approximative de 3 respirations longues.

Câlinez votre enfant matin et soir. Câlinez-vous quand vous dites au revoir, quand vous vous retrouvez et plusieurs fois dans la journée ! Au minimum, établissez un contact visuel et souriez.

2. Jouez et riez

Le rire et le jeu vous permettent de rester connecté à votre enfant en stimulant les endorphines et l’ocytocine chez vous deux. Ne passez pas une journée sans rire. Faites-en une habitude quotidienne.

« Dès que la mère prend le temps de câliner son enfant, de jouer avec lui, d’être dans une relation tendre pendant sa toilette, en l’habillant, en le nourrissant au sein ou au biberon, l’ocytocine (et la dopamine, les endorphines et la sérotonine) sont décrétées. C’est un cercle vertueux : plus la mère prend soin de son enfant avec amour, plus la sécrétion de ces hormones de plaisir et de bien-être est renforcée, plus le lien s’accroit et plus la capacité d’empathie et d’affection est grande. « 

Catherine Gueguen (Pour une enfance heureuse)

3. Prenez soin de vous

Et oui, nous aussi les parents nous avons besoin d’ocytocine ! Alors faites-vous votre petit programme. Voici ce qui favorise l’ocytocine :

 

  • les contacts tendres
  • les caresses
  • les massages
  • les orgasmes
  • une ambiance chaleureuse
  • les plaisirs partagés
  • les conversations agréables
  • les regards bienveillants
  • Etre écouté et compris
  • Les mots doux

Vous verrez en faisant le plein d’ocytocine, vous serez boostée pour être connectée et présente avec vos enfants. Vous pourrez créer une pluie d’ocytocine pour toute la famille. Et vous pouvez en abuser : cette hormone possède un super « pouvoir ». Celui de réduire le stress, de nous apaiser, de réguler les émotions fortes et de renforcer notre confiance.

Alors quand commencez-vous cette cure idéale en toute saison ?

Lisez aussi cet article : 3 erreurs qui peuvent sérieusement abimer la relation parent-enfant et comment favoriser le lien d’attachement.

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En espérant vous voir bientôt. 😉

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