Envisages-tu de vivre des vacances zen en famille cet été ? Même pas en rêve ? Allez, il faut que tu y crois, c’est possible ! 😉
Ah… ces vacances d’été en famille sont un doux mélange de plaisir et de stress.
- Est ce que les longs trajets vont être gérables ?
- Est-ce que les disputes quotidiennes entre frères/sœurs, cousins/cousines vont être supportables ?
- Comment trouver un compromis entre mes envies et les envies de mes enfants ?
Souvent les vacances commencent bien. C’est tout feu tout flamme. On les attend depuis longtemps.
Et puis… et puis, on se surprend très vite, à avoir hâte qu’ils retournent à l’école parce qu’on craint d’être encore plus fatigué à la fin des vacances. Ça t’est déjà arrivé ?
Alors comment faire pour être patient et endurant pendant les vacances ?
Je te partage ici ce qui a marché (ou pas) pour moi pendant nos dernières vacances. En gros, j’ai compris qu’il fallait que je lâche prise… mais pas trop ! 😉
Je réussis à lâcher-prise...
En vacances, les règles changent. Alors je tente de lâcher sur ces points :
- je ne m’inquiète pas pour toutes les égratignures et les piqûres d’insectes. Tous ces petits bobos font partie de l’aventure estivale. M’en préoccuper avant ne sert à rien ! Cela sert juste à augmenter mon niveau de stress et celui de mes enfants.
- je me laisse vivre : je lâche ma montre. Trainasser est permis !
- je ne suis pas dans le contrôle des repas, de l’hygiène, du ménage, du cahier de vacances, du programme de visite surchargé… je lâche tout !
- je ne les surveille pas sans arrêt. Je leur laisse leur autonomie. Je me souviens des vacances de mon enfance. Et ce qui me flashe, c’est la liberté, l’aventure, prendre des initiatives, découvrir le monde, expérimenter toute seule ou avec des copains. Je peux offrir ça à mes enfants en leur donnant plus d’autonomie.
- je ne planifie pas tout et je laisse la place à la spontanéité et aux rêveries.
Mais j’ai toujours mon réservoir à sec !
Ok, j’ai compris et appliqué cela pendant nos vacances au mois de juin. Et pourtant, tout ne s’est pas passé de manière idyllique. Parce qu’à force de me laisser aller, les heures passent, les jours passent et …
- je n’ai pas vraiment pris soin de moi
- je me suis fais balloter par les envies de mes enfants
- je me suis sentie écrasée par des « je veux une glace » par ci, « je veux un dessin animé » par là, « c’est nul, je veux rentrer à la maison » (grrrrrr…. Vas y à pied ! )
- je passe à la trappe en préparant le repas, rinçant le sable, préparant le sac pour la prochaine ballade… pour peu que tu ais des petits loups qui ne se débrouillent pas encore seul sur certaines tâches, la liste se rallonge encore plus.
- La pression monte, monte. Et mes frustrations s’accumulent. Et les relations avec mes enfants sont tendues. Et paf, c’est la bombe à retardement.
Oui, j’ai parfois crié. Et j’avais surtout envie de partir faire une retraite solitaire à l’autre bout du monde.
Le pire c’est que je n’ai rien partagé à temps. J’ai même fait l’autruche sur ce que je ressentais vraiment pour faire plaisir à tout le monde. Donc c’est monté en pression. Et j’ai lancé la patate chaude à mes enfants et à mon conjoint.
Et en plus, comme je n’avais pas compris le message, mon corps s’est débrouillé pour me le transmettre plus fort : je suis rentrée avec une angine. Voici ce que m’apprend le grand dictionnaire des maladies de J. Martel, intéressant, hein ?
L’angine – Il y a quelque chose qui ne « passe pas », une émotion bloquée qui m’empêche de dire à mon entourage mes véritables besoins. […] Serait-ce une légère irritation ou une petite frustration que je n’avale pas et qui subsistera jusqu’à ce que je change mon attitude et mes pensées. ? […] Je ne me donne pas la permission de demander de l’aide aux autres.
Ce qui marche pour passer des vacances zen
Partir avec des amis qui ont des enfants
Comme ça, les enfants jouent ensemble. Ce qui nous donne un peu de répit.
Et les parents solidaires dans la même galère s’entraident pour la logistique et s’offrent des relais avec les kids.
Exprimer les choses, s'affirmer et créer ensemble de nouvelles règles de vacances
Le chapitre le plus vaste et plus passionnant !
Thérapie, accompagnement personnalisé, ami attentif, personne inspirante… n’hésite pas à demander de l’aide pour te reconnecter à tes besoins et à ton coeur quand les schémas limitants se répètent.
Se planifier un temps rien que pour soi chaque jour
Au choix, tôt le matin ou 1h dans la journée. Plutôt que de prendre le temps qu’il te reste et de te rendre compte que bien trop souvent il n’en reste plus…
Pense à planifier ce temps précieux, à t’engager à honorer ce rdv avec toi-même et à prévenir toute la famille. Tu en as le droit !
Laisser tomber le boulot, les repas compliqués, les réseaux sociaux et tout ce qui te prend la tête
Stop, vivons le moment présent ! Dès qu’un automatisme se pointe, tu peux lui dire : « Tiens, je suis en train de penser à autre chose ! » Et, tu reviens doucement à ta respiration.
Sens le soleil sur ta peau, regarde tes enfants dans mes yeux, sens leur parfum. Joue avec tes sens, quand tu marches, quand tu manges…
Profiter, s’émerveiller
Retrouve l’émerveillement, retrouve la splendeur. Fais de ton bonheur une priorité !
Emerveille-toi chaque jour des petites et grandes expériences de la vie.
Privilégie le rire, le lien, la confiance, le jeu, la créativité avec tes enfants.
Les enfants peuvent nous montrer le chemin, suis-les !
Pour être dans les souvenirs de nos enfants demain, vous devez être dans leur vie aujourd’hui.
Alors qu’est-ce qu’on tente cet été ?
Le principe du « je lâche mais pas trop…». C’est un concept flou qui consiste à tendre vers un équilibre.
Pour ça, il est bon de se poser pour mieux connaître ses besoins et ouvrir son coeur pour mieux être dans l’écoute de nos enfants.
Cet équilibre à atteindre c’est un peu comme un pendule qui oscille sans cesse d’un côté puis de l’autre mais qui finit par se stabiliser.
Expérimente, vis, vibre et tu trouveras ton équilibre en famille pour passer des vacances fun et reposantes !
