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Mieux vivre nos émotions de parent

La meilleure façon de recevoir ce que vous voulez c’est de vous le donner à vous-même. (Je vous en parlais déjà dans cette vidéo sur les besoins).

Et bien, ce principe concerne aussi les émotions.

Je m’explique.

Nous sommes 100 % responsables de nos émotions. Plus que par les circonstances extérieures, une émotion est provoquée par ce qu’on pense de cette expérience extérieure. Et depuis que j’ai compris ça, ma vie est plutôt cool !

Les émotions sont vraiment très puissantes. Elles peuvent nous chambouler, nous submerger. Elles demandent beaucoup d’énergie mais elles ne sont pas contagieuses contrairement à ce que j’ai longtemps pensé. Autrement dit, les autres ne sont pas responsables de mes émotions et les autres n’ont pas le pouvoir de me faire me sentir mal.

Kesako une émotion ? une émotion, c’est l’expression de ce qui est vivant en nous.

Elle n’arrive pas par hasard mais elle est un peu comme un voyant lumineux sur un tableau de bord qui indique que quelque chose sous le capot n’est pas ok.

Les émotions n’ont pas été créées pour nous embêter. Elles sont hyper utiles et tellement présentes qu’elles sont même à l’origine de chacune de nos décisions. En fait, nos choix sont guidés par l’idée de ressentir ou l’idée d’éviter de ressentir telle ou telle émotion.

Malgré tout, elles nous font souvent peur. On les écarte, les juge, les nie, les refoule. Et pourtant, elles sont inoffensives. Ce sont juste des vibrations qui nous traversent.

C’est plutôt à force de mettre un couvercle dessus ou de se laisser balloter par les émotions fortes qu’on a perdu de vue qu’on est le capitaine du navire quelle que soit la météo !

On peut parfois se faire croire qu’on est une victime qui subit les circonstances extérieures et se convaincre que « je me sentirais mieux quand j’aurais déménagé, quand j’aurais changer de boulot, quand mes enfants seront sages, quand mon conjoint aura changé, quand ma belle-mère aura compris qu’elle abuse…etc»

Mais non ! si je ne me sens pas bien c’est à moi d’y remédier.

Se libérer du regard des autres

Premièrement, il faut bien comprendre qu’on ne dépend pas des autres pour se sentir bien ou mal. Si on est honnête, ce n’est ni leur regard, ni leur opinion, ni leur comportement qui influent sur nos ressentis.

Par exemple, pourquoi je me sens plus en colère quand mon enfant fait une crise en public plutôt qu’à la maison ? Pourquoi est-ce que j’ai besoin de montrer aux autres que je suis un bon parent ?

Comment ça se fait que j’ai besoin de la validation de parfaits inconnus pour me sentir valoriser dans mon rôle de parent ?

Ce que j’ai besoin, c’est d’en être convaincue moi-même ! Ce que pensent les autres, qu’on soit d’accord ou pas sur la définition d’un bon parent, on s’en fiche au fond ! Ce qui compte, c’est que je fasse de mon mieux chaque jour avec mes loulous, que j’évolue, que je sois en accord avec mes valeurs. Et cet accord avec moi-même a beaucoup plus de valeur que le regard des autres.

Et cette attention, je peux m’en donner autant que j’en ai besoin. C’est moi le capitaine de ma vie !

Choisir de faire une pause avant de réagir

Ok, on a repris le cap ! 😉

Maintenant, quand une émotion nous traverse, on peut aussi agir sur la façon dont on va réagir. Notre pensée et notre réaction nous appartiennent. On peut choisir de faire autrement.

Parfois, on régit par automatisme, par habitude.

Mais on peut décider de changer ses habitudes.

Surtout quand on se rend compte que ça ne marche plus ou que ça n’a jamais fonctionné de réagir de telle ou telle façon.

Par ex : mon ado laisse encore trainer la bouteille de lait sur la table du petit déjeuner. Ma 1ère réaction c’est : « Margot ! c’est pas possible * *$ù£%7f$m$ , le lait va encore tourner ! $=<sdfsù   j’en ai marre de penser à tout dans cette maison , tu es vraiment  BIIIIP !»

Ou bien, on peut choisir de faire une pause. De respirer un coup et de reprendre le pouvoir qu’on a sur notre réaction en décidant par exemple de la différer.

Bon, ça fonctionne pas si mes deux cocos sont en train de s’arracher les yeux. Là, je ne diffère rien du tout, je dois réagir très vite !

Mais en revanche, si je marche sur un lego (ça vrai vraiment très mal !), je ne suis pas obligée de crier en faisant mon speech sur le fait de ranger la maison, ne pas laisser trainer ses affaires, blablabli blablabla… Là, je suis bien trop envahie par mon émotion. Ca peut bien attendre une poignée de secondes, non ?

Pensez très concrètement, avec les détails et tout et tout, à la dernière fois que vous vous êtes senti en colère.

C’était quoi votre 1ère pensée ? votre émotion ? Comment avez-vous réagi ?

Est ce que cette réaction a amélioré la situation ? si oui comment ?

Si vous vous étiez accordé une petite pause, comment vous auriez pu réagir autrement ?

C'est pas contagieux !

On a le cap. On ajuste nos réactions. Et maintenant, on rend sa responsabilité à chacun des moussaillons.

Oui, chacun est responsable de ses émotions. Les autres ne devraient pas avoir le pouvoir de changer les vôtres. Les émotions ne sont pas contagieuses.

Attention, j’exclue de ce raisonnement les relations toxiques et les vampires énergétiques dont il est bien plus difficile de s’extraire. Mais dans 95% des relations, vous pouvez choisir de ne pas vous laisser contaminer par les émotions des autres. Laissez vous juste contaminer par la joie !

Par exemple, quand votre enfant ronchonne toute la journée. Vous sentez que, au fur et à mesure des jérémiades , il y a une tension qui monte qui monte en vous. Et à un moment, vous finissez par exploser. « t’es vraiment insupportable ! voilà, tu m’as gâché ma journée. Je suis énervé maintenant. »

Quelle était son émotion ? Pour qu’une telle émotion arrive en vous, c’est qu’une pensée particulière est apparue. Est ce que vous arrivez à identifier cette pensée  ?

Par quelle autre pensée, vous pourriez-vous la remplacer ? ça changerait quoi ? Essayez la prochaine fois ! 😉

Ça sert à rien non plus, de porter ce que l’autre ressent. Ca ne le soulage pas du tout. On peut tout à fait être empathique sans se laisser absorber par les émotions des autres. Et on peut aussi choisir quand nous décidons d’être empathique.

Par exemple, quand nos enfants se disputent fortement, et tant que certaines limites comme la violence, l’humiliation, les insultes (à vous de voir vos limites) ne sont pas dépassées, ça ne sert à rien de souffrir à leur place. Et d’ailleurs, ça sert à rien d’intervenir non plus. Ça leur appartient. On peut choisir dans ce cas, de différer notre réaction et de ne pas intervenir dans leur conflit. On peut choisir de les laisser responsables de leurs émotions sur le moment et de les accueillir plus tard, s’ils en ont besoin.

Cette situation me sert d’exemple ici mais vous trouverez bien plus d’astuces pour gérer les conflits dans le programme en ligne « Tribu heureuse : 7 semaines pour retrouver le plaisir de vivre ensemble« .

Pour résumer :

Retrouvez le cap, reprenez la barre, managez avec bienveillance vos moussaillons !

Si vous avez besoin d’aide pendant ce périple, sachez que je peux vous y aider. Contactez-moi !

Comments 2

  1. Beatrice
    12 décembre 2018

    Merci pour cet article qui tombe à Pic ce soir !! La Gestion des Emotions une thématique pour les petits et les grands à apprendre à vire et à gérer du mieux que l’on peux.:)

    1. marine
      13 décembre 2018

      Avec plaisir, Béatrice ! 😉